lundi 30 juin 2008

Bienvenue chez mon chef

Comme l'année dernière, mon ancien chef France Telecom Cyril et sa femme Florence organisent dans leur jardin le maintenant traditionnel "barbecue des anciens collègues" et de leurs conjoints. Nouveauté 2008 : le barbecue à gaz très cher mais totalement défectueux (sujet intarrissable de plaisanterie dans notre cercle d'initiés) a été remplacé par un classique barbecue à charbon, qui a le mérite, lui, de fonctionner normalement. On voit aussi que le chef, bien décidé à éviter la situation embarrassante de l'an dernier, s'est entraîné et qu'il maîtrise son engin (cf photo qui le prouve).






















La troupe habituelle a répondu présente, à l'exception d'Oana, en vacances dans sa famille en Roumanie : Céline, Brice et le petit Jean (2 ans et demi) ; Véro (toujours blonde), Eric et Baptiste (8 ans) ; Aliette et sa copine Marie ; Carole, Bertrand, Alice (2 ans et demi) et Julia (8 mois) ; et les deux enfants de la maison, Maxime (9 ans) et Clémentine (5 ans).
Il fait très chaud, l'ambiance est détendue et propice à la vanne, il y a beaucoup trop à manger (à cause de Véronique qui a cuisiné pour 30) et les enfants se gavent de glace et s'amusent comme des petits fous.




















Véronique pouponne avec enthousiasme (alors, ce petit dernier, hum?), Céline semble réfléchir à l'organisation de son mariage prochain et Sidonie déploie des trésors d'ingéniosité pour tenter d'ouvrir la cabane de jardin.






















En tous cas, quand on voit le nombre de bambins nés ces dernières années dans l'équipe de Cyril, on peut dire qu'on a fait du bon boulot!

vendredi 27 juin 2008

A découvrir absolument

Après "Le Dessin" et dans la lignée de "La Tour" de François Schuitten, Marc-Antoine Mathieu nous livre un autre chef-d'oeuvre du 9ème art : "Mémoire morte".

Une Cité infinie et absurde, un drôle d'agent du cadastre nommé Firmin Houffe, une Mission Interministérielle d'Observation des Phénomènes (M.I.O.P.), des centaines de murs qui apparaissent comme par enchantement, des machines à creuser des rues, des trous de mémoire de plus en plus gênants et un immense monolithe noir appelé ROM.
"Mémoire morte", c'est tout ça.

Mais parviendrez-vous à vous en souvenir?

Une bande dessinée visionnaire qui donne le vertige.

jeudi 26 juin 2008

Pilile et Ninie

Voilà voilà.
On s'évertue à trouver des prénoms originaux et harmonieux à nos enfants et un jour, sous prétexte que la petite dernière est incapable de les prononcer correctement, ça donne ça :
Pilile (=Eponine) et Ninie (=Sidonie).

Et le pire dans l'histoire, c'est que quand Sidonie appelle pour la première fois sa grande soeur en écorchant effroyablement son prénom, eh bien... on trouve cela formidable.

Allez comprendre.

mercredi 25 juin 2008

Quand les filles s'amusent

Fontaines...























.... et balançoires

Expériences






















Autour du kiosque du quartier de Villaine, une animation originale, sur le thème de la musique, réunit petits et grands : de gigantesques instruments à vent, constitués de matériaux plus ou moins insolites (bouchons de plastique, casseroles, boîtes de conserve, balles de ping-pong), sont exposés. Le jeu consiste à les examiner sous toutes les coutures et à les manipuler afin d'en comprendre le fonctionnement.
Chacune à leur façon, Eponine et Sidonie expérimentent.

dimanche 22 juin 2008

Faites de la musique!

En ce jour de Fête de la musique, je chante avec ma chorale dans une maison de retraite proche de l'Opéra de Massy. Beaucoup de pensionnaires sont en chaise roulante ou ne semblent pas avoir toute leur tête et la plupart des choristes, désarçonnés par ce public peu ordinaire, ont du mal à rester concentrés. Au final, notre prestation est médiocre, parsemée d'erreurs et d'incidents : une choriste trop émotive s'écroule, en larmes, au milieu de la première chanson ; ma comparse de chant se trompe de voix dans la seconde ; et les ténors pouffent de rires à la vue de deux petites vieilles qui se coursent en chaise roulante dans le couloir. Mais malgré tout, l'émotion passe et en sortant, une dame pourtant grabataire et victime d'un strabisme divergent, me lance, les yeux brillants :
- C'était très beau.

A 21h, je retrouve mes compagnons pour un deuxième tour de chant à l'église Saint-Rémi de Gif-sur-Yvette. Régis et les filles m'accompagnent, impatients de nous écouter.

Au programme : du classique (La Nuit de Rameau, Locus Iste d'Anton Bruckner, Ave Verum de Mozart), des chansons populaires (Mon Amant de St-Jean, Chanson sans calcium), une variation autour de la fable de La Fontaine Le Corbeau et le Renard, du gospel (Everybody sing Freedom, Amazing Grace) et un très joli chant traditionnel japonais Takeda Lullaby.
L'acoustique est somptueuse, le public réceptif et, bien décidés à faire mieux que cet après-midi, nous sommes enfin à la hauteur. Eponine et Sidonie, visiblement fières de leur maman, sont enthousiastes et applaudissent à tout rompre, n'attendant d'ailleurs pas toujours la fin des chansons.

Le lendemain soir, lors de notre traditionnel dîner de fin d'année, une centaine de choristes attablés entonne à pleins poumons "Freedom". On continuerait bien jusqu'au bout de la nuit.

samedi 21 juin 2008

Sciences à l'école

Ce matin, l'école primaire d'Eponine organise un Forum des sciences, préparé par tous les élèves et leurs instituteurs. Régis, en bon membre de la FCPE, s'est levé tôt pour monter le stand des parents d'élèves et encourager les visiteurs à s'impliquer dans l'association afin de mieux défendre les intérêts des enfants. Cordial et vendeur, il accueille les parents d'un sourire et de quelques mots d'explication : on jurerait qu'il a fait ça toute sa vie!

La classe d'Eponine a travaillé sur les continents, à l'aide d'une carte géante, et sur les différentes formes d'habitats à travers le monde (immeubles, maisons en pisé, tentes, igloos..), dont ils ont réalisé des maquettes.D'autres élèves présentent leurs travaux sur les piles, les cinq sens, le recyclage et l'environnement.
Mais difficile d'obtenir des explications : Eponine est trop occupée à jouer à 1,2,3 soleil avec sa copine, tandis que Sidonie se débarrasse de son chapeau en le jetant par-dessus la grille de la cour.
Tout cela se termine en musique par un très beau spectacle de percussions dirigé par Slim, qui anime également l'éveil musical des tout-petits et que Sidonie aime beaucoup.

jeudi 19 juin 2008

Spiderman est parmi nous

Pour le dernier cours d'escalade, le moniteur annonce la couleur :
- Aujourd'hui, on va jouer à Spiderman!

Du haut de la mezzanine de 5 mètres, il pousse les enfants, suspendus au plafond par leur baudrier, vers le mur d'escalade afin qu'ils apprennent à se réceptionner et à se projeter en sens inverse, dans un mouvement de balancier.

Puis, les petits grimpeurs doivent descendre de la mezzanine dans le vide, tractés par une corde. Eponine est morte de peur mais elle s'accroche et finit par y arriver, entre rires et larmes.

mercredi 18 juin 2008

Des petits trous, encore des petits trous

Cette année, à l'occasion du mariage de Maële, Eponine aura deux cadeaux d'anniversaire très en avance : après la belle robe Lili Gaufrette offerte par Mamè Colette pour l'événement, Mamie Martine l'emmène se faire percer les oreilles. Depuis le temps qu'Eponine en rêvait, cela lui a fait "plus mal que quand elle s'est cassé le bras" (sic). Mais elle passe le reste de la journée, ravie et ravissante, à parader avec ses deux petites étoiles aux oreilles.


Sidonie, elle, frime avec son nouveau chapeau.

mardi 17 juin 2008

Pingouins et kangourous

A 19h, la classe d'Eponine et celle de son copain Valentin présentent un spectacle de chant et de danses de tous les continents, préparé avec une intervenante musicale tout au long de l'année. Eponine, très appliquée, participe à une chorégraphie africaine et chante une berçeuse antillaise et "La complainte du phoque en Alaska", ce qui n'est pas du goût de Sidonie qui proteste bruyamment.

Tout cela se termine par un "haka" explosif, interprété avec énergie et jubilation par tous les enfants, à la grande joie de leurs parents.

lundi 16 juin 2008

Souffle, Sido, souffle!

Dimanche 14h55 : bon, tout est prêt pour notre fête d'anniversaire conjointe, à Sidonie et à moi.

Dimanche 15h : les invités commencent à arriver, nous maîtrisons la situation.
Dimanche 15h05 : mince, la couche de Sidonie a explosé, vite la changer, ah, ça sonne, j'ai les mains pleines de...
Dimanche 15h10 : aie, on est un peu débordé et je ne trouve pas de vase pour les fleurs de Maman.

Dimanche 17h30 : bon, tant pis, il n'y a pas assez de chaises, j'ai oublié de racheter du Coca pour les enfants, il faut un ticket de rationnement pour obtenir une assiette en carton, je n'ai fait aucune photo et le salon est trop petit mais qu'importe : Sidonie est heureuse avec ses nouveaux cadeaux, elle s'est mis du feutre partout, elle a piqué le casque Totally Spies de sa soeur, elle essaie d'attraper les petites étincelles des cierges magiques et ses yeux pétillent à l'idée de souffler ses bougies.
Dimanche 19h45 : Colette, Yann et les enfants sont les derniers à partir. Eponine, bien décidée à s'installer définitivement chez ses cousins, a préparé son baluchon avec un pyjama, des chaussures de rechange et sa Nintendo DS. Nous avons toutes les peines du monde à la convaincre de rester parmi nous.

Lundi 9h15 : Sidonie fait du tricycle dans le salon ; trois Polly Pocket sont accidentées.
Lundi 9h30 : elle remplit le four de sa nouvelle cuisinette en bois avec tout ce qu'elle peut trouver et règle sur Thermostat 8.
Lundi 9h45 : elle enlève toutes les lettres de son tableau magnétique et les éparpille sur le sol avec une joie non dissimulée.
Lundi 10h : elle s'empare de son kit vétérinaire et administre une saignée au pauvre chien malade, qu'elle ré-enferme aussi sec dans sa caisse.
Lundi 10h15 : sur le balcon, face à sa table à eau, elle verse et reverse des pelletés de sable, sans jamais se lasser.
Une nouvelle journée commence.

samedi 14 juin 2008

Ca se bouscule

Entre les courses pour l'anniversaire de Sidonie dimanche, divers cadeaux à acheter et LA tenue inoubliable à dénicher pour le mariage de Maële, je passe ma vie dans les magasins, au grand désespoir de Sidonie qui soupire dans sa poussette et hurle de joie en tendant les bras lorsqu'on passe à 300m d'un manège (je suis rassurée : cette petite voit très bien).

Concernant le programme de nos vacances d'été, nous avons beaucoup tergiversé.
Les îles grecques : trop inaccessibles (avion+escale+transfert+ferry, on sera mort avant d'arriver)
La Crête : trop chère
La Sardaigne : trop bondée (impossible de trouver une location à moins de 2000€)
La France : finalement, pourquoi pas?
Quelques lectures de guides, 25 e-mails et 20 coups de fil plus tard, on est fixé : quatre jours dans l'Aubrac pour un mariage, quatre jours dans les Cévennes pour la randonnée, huit jours en Camargue pour le farniente et douze jours en Bretagne pour... non, je n'ai pas dit la pluie.

Dans la foulée, je passe chez Magalie sous prétexte de lui confier quelques bricoles à vendre à la brocante de Dimanche et la visite-éclair se transforme en grande-discussion-jusqu'à-2h-du-mat' -style-je-refais-le-monde.
Très sympa.
Mais là, je suis crevée.

vendredi 13 juin 2008

Drôle d'époque

Sidonie a 2 ans!
On lui chante "Joyeux anniversaire" en choeur à la table du petit déjéuner et elle nous regarde, interloquée, vaguement effrayée.

Depuis deux jours, Sidonie et moi avons le plaisir de recevoir cartes d'anniversaire et coups de fil de membres de la famille et d'amis. Mais cette année, il y a une nouveauté : les voeux multimedia.
Par exemple, mon vieux pote le Club des Créateurs de Beauté m'a téléphoné pour me souhaiter un joyeux anniversaire ; E-bay, lui, m'a envoyé un e-mail personnalisé ; Julielamiss du jeu en ligne "Royaumes renaissants" m'a félicitée et m'a accordé un point de confiance ; Sidonie, elle, a eu droit aux voeux sincères de Fnac Eveil et Jeux.

Je me surprends à penser, un brin mélancolique, à cette drôle d'époque où une pauvre fille, le jour de son anniversaire, recevra sans faute les voeux des boutiques Etam, du programme de fidélité Maximiles et du magazine Elle Décoration. Mais dont le mari, ou la mère, aura peut-être oublié de lui souhaiter.

mercredi 11 juin 2008

Têtes d'anniversaire

C'est mon anniversaire : j'ai 34 ans!
Armé de mon Nikon D80 flambant neuf, Régis entreprend de vérifier si j'ai la même tête que quand j'avais 33 ans.
Verdict? Je vous laisse juge.

Tout ce que je peux dire, c'est qu'Eponine et Sidonie, elles, n'ont pas changé.

dimanche 8 juin 2008

Le cap de la Trentaine

Sitôt sortie du hammam, je me précipite à la maison pour me changer et me préparer pour le quarantenaire de Christophe S., ami d'enfance de Régis. Eponine et son père, tout beaux, sont déjà sur les starting blocks ; manque seulement la pauvre petite varicelleuse Sidonie, placée en quarantaine chez mes parents par égard pour les amis de Christophe.
La troupe habituelle est de la fête : Ali & Isabelle, Arthur, Clotilde et leurs filles Jeanne et Julie, Cristelle & son ami Kirsten, Valérie & Benjamin (sans Marie), quelques amis que je ne connais pas, Rodolphe-le-partenaire-de-tennis-dont-j'entends-parler-depuis-dix-ans, et Laure, qui a tout organisé. Un concours de gâteaux est lancé, qu'Isabelle remporte haut-la-main avec son inégalable brownie.
Pour chauffer l'ambiance, Régis et moi y allons de notre petit discours : tandis que mon homme se remémorre à haute voix les épisodes les plus embarrassants de son amitié avec Christophe (que je ne me permettrai pas de répéter ici), j'énumère les brillantes personnalités nées en 1968, de Céline Dion à Carla Bruni-Sarkozy et, pour remonter le moral de notre nouveau quadragénaire, lui offre de la crème anti-rides. Je conclus mon exposé par la lecture d'un court article scientifique(?) écrit par deux démographes autrichiens qui prétendent que, en raison de l'allongement de l'espérance de vie, les quarantenaires d'aujourd'hui sont les trentenaires d'autrefois.

Alors, à tes 30 ans Christophe.

Au Hammam

Pour fêter dignement l'enterrement de vie de jeune fille de Maële - ma belle-soeur préférée - je rejoins la troupe de ses copines survitaminées aux Bains du Marais, un établissement très chic rue des Blancs-manteaux, qui propose : hammam, salon de coiffure, manucure, pédicure, gommage, épilation, soins divers etc.
On nous fait attendre devant un thé à la menthe et la discussion s'anime assez rapidement. Il faut dire que Maële et ses copines sortent juste d'une boutique au nom évocateur "Entre filles", découverte par son autre belle soeur Liz. Je croyais, naïve, qu'il s'agissait d'une boutique de fringue mais Maële se charge de me détromper et sort de son sac les petits "Sex toys" design qu'elle s'est offerts.
Mais bientôt, c'est notre tour d'entrer au hammam, tandis que nous envoyons Maële se faire masser/gommer/huiler. Le samedi est un jour mixte où hommes et femmes sont admis donc le maillot de bain est obligatoire. Comme je n'ai jamais été dans ce genre d'endroit, il me faut un peu de temps pour en comprendre le fonctionnement :
1) mettre son maillot, prendre le peignoir, la serviette et les claquettes en plastique dans le casier et laisser le reste de ses affaires au vestiaire.
2) se promener un peu pour visiter les différents salles, puis accrocher son peignoir au bon crochet et pénétrer dans le hammam proprement dit, une jolie salle surchauffée et vaporeuse, où on peut s'allonger sur des bancs de pierre dans une semi-pénombre, prendre des douches fraîches de temps de temps et se frotter au savon noir et au gant de crin.
3) pour les masochistes, il y a aussi une petite salle de sauna (où je suis resté 2 minutes chrono et ai manqué l'asphyxie), ainsi qu'une pièce où l'on peut tranquillement faire la sieste.
Ce n'est pas l'envie qui nous en manque mais malheureusement, il est déjà 19h et Maële et ses consoeurs ont prévu d'aller guincher jusqu'au bout de la nuit au "Favela Chic", près du Canal Saint-Martin.
Quant à moi, je les quitte à regret car j'ai un autre programme (cf la suite).

vendredi 6 juin 2008

Pustules et compagnie

Mardi matin, je remarque un petit bouton rouge sur le cou de Sidonie.
Je me dis : c'est un bouton de moustique.
Je dépose Sidonie à la halte-garderie et en sortant, je croise une grand-mère essouflée :
- Je viens prévenir que ma petite-fille ne viendra pas ce matin. Elle a la varicelle depuis mardi dernier.
Je me dis : j'aimerais mieux que Sidonie ne l'attrape pas.
A 11h30, alors que je viens rechercher ma fille, je suis accueillie par un écriteau vaguement menaçant : "UN CAS DE VARICELLE".
Je me dis : pourvu que Sidonie...
J'inspecte la tête et le cou de ma fille. Le bouton de moustique s'est tranformé en cloque d'eau et elle a d'autres petits boutons bien cachés sous les cheveux. De plus, elle est grognon et fatiguée.
Je me dis : et m..., Sidonie a la varicelle!
Au fil des heures, les boutons et les pustules d'eau apparaissent, toujours plus nombreuses, dans les endroits les plus inattendus : entre les doigts de pied, sur la paume des mains, sous les aisselles. Ma petite poupoune en est couverte mais ô miracle, ne se gratte pas.

Deux jours plus tard, ma pédiatre me confirme le diagnostic et me rassure pour l'organisation de l'anniversaire de Sidonie le week-end prochain :
- Elle ne sera plus ni malade ni contagieuse. Au pire, elle ne sera pas très jolie sur les photos...
Contrairement aux fois précédentes, Sido ne hurle "que" pendant les dix premières minutes de consultation, au grand soulagement du Dr Vaur, qui la trouve bien dégourdie pour son âge.
Eponine, la pauvre, a droit à un rappel de vaccin qu'elle subit courageusement, presque sans broncher.

dimanche 1 juin 2008

Encore un week-end chargé

Tout commence vendredi soir sur les chapeaux de roue par la Fête des voisins, sur le parking de l'immeuble. Coup de chance, il ne pleut pas et les enfants courent partout, chahutent et se gavent de chips et autres amuse-gueule. J'ai à peine trempé les lèvres dans le délicieux Planteur de notre voisin guadeloupéen que je commence déjà à renverser mon verre sur les chaussures de sa fille Elodie, 18 mois. Sidonie, en pleine préparation des JO de Pékin, tente le salto avant sur la rambarde de la descente de garage et manque de se rompre le cou. Pour la sauvegarde de tous, nous abandonnons toute chance de médaille et décidons qu'il est temps de rentrer.

Samedi midi, Maman se joint à nous pour le déjeuner puis nous allons découvrir le Festiv'Artichaut sur la Place de France de Massy. Ce drôle de nom cache un drôle de festival, varié, ludique et original, autour de thèmes furieusement tendance comme le développement durable, la nourriture biologique et le recyclage.

On retrouve d'anciens voisins et pendant qu'Eponine et Régis assistent avec eux au spectacle de la Compagnie Pepaloma, "écoloclown du rire", Sidonie et moi allons écouter l'Haidouti Orkestar, une fanfare des Balkans accompagnée d'une ravissante danseuse tzigane. Les mouvements de celle-ci rappellent ceux du flamenco et Sidonie se prend au jeu et se met à l'imiter en bougeant les poignets et en tournant sur elle-même.
Mais vite, il faut rentrer pour préparer notre soirée couscous-Maroc : bientôt, nos compagnons de trek dans l'Atlas nous rejoignent à l'appartement pour dîner marocain et assister à la projection des plus belles photos prises par le groupe lors de ce voyage mémorable. On a plaisir à se retrouver et les discussions reprennent comme si on s'était quittés la veille. On s'installe sur une nappe, à même le parquet et l'inconfort ravive nos souvenirs de trek.
Le lendemain, le pic-nique à Fontainebleau avec Valérie et Benjamin se transforme, météo instable oblige, en... pic-nique sur le balcon, à manger les restes, abondants, du couscous de la veille.