dimanche 30 août 2009

Mes amis les crocos

Sidonie a toujours eu une relation très particulière avec cette sorte de reptiles verdâtres, pourvus d'une dentition puissante, de courtes pattes et d'une longue queue, à savoir : les crocodiles.

Souvenez-vous : tout bébé déjà, à l'aquarium de la Porte Dorée, elle avait essayé de jeter sa tétine dans la fosse aux crocos.

Quant au crocodile géant en peluche vert tendre, pourtant bien mignon, offert par ses grands-parents pour son premier Noël, elle entretient avec lui un rapport d'amour-haine à la limite de l'obsession: elle a commencé par l'exclure de sa chambre, refusant de dormir dans la même pièce que lui, sous prétexte qu'il avait une grande bouche et risquait de la manger, l'a relégué au salon où elle s'est mise à lui donner de grands coups de pied pour se venger d'une offense imaginaire, puis s'est découverte sur le tard une envie subite de lui faire de gros câlins et de lui tapoter la tête en murmurant "gentiiil, gentiiil".

Lors de notre dernière visite à la galerie paléontologique du Jardin des Plantes, fascinée par un squelette de caïman très réaliste, elle a fait une moue dubitative et a lâché :
- Il est un peu moche, hein?

Juste avant la rentrée des classes, partie pour acheter à ma fille son premier cartable, je dois avouer que son choix m'a plongé dans des abîmes de perplexité.

Car ignorant superbement les modèles Dora, Franklin, Hello Kitty et Winnie, que par ailleurs elle adore, elle est tombée en arrêt devant un joli petit sac à dos Samsonite en forme de... crocodile. L'éventail du bestiaire était pourtant vaste : sac-coccinelle, sac-tigre, sac-chien, sac-pingouin, sac-girafe.. Mais ma fille n'en démordait pas : elle voulait un cartable cro-co-dile.

Depuis, bien que ce soit "un garçon", elle l'a appelé Rose et a décrété qu'il était "très gentil" parce que "même quand il est dans mon dos, il ne mord pas".

vendredi 21 août 2009

C'est ça, être parents

Quand nos enfants sont là, on songe avec nostalgie à toutes ces choses inaccessibles aux pauvres parents que nous sommes :
- Feuilleter le Pariscope, se faire une toile et un restau sympa en amoureux
- Faire une sieste, crapuleuse ou non, sans être dérangés
- Flâner dans les boutiques pour dénicher le petit tailleur / la commode art déco / la table de jardin dont on rêve depuis longtemps
- Aller voir la dernière exposition photo de Cartier-Bresson ou se promener seuls, la nuit, dans Paris
- Prendre son petit-déjeuner dans le calme
- Se coucher tard pour regarder les épisodes 9, 10, 11, 12 de Dexter, saison 2 et se réveiller encore plus tard le lendemain

Quand, par miracle, nos enfants ne sont pas là (en vacances à la mer avec leurs grands-parents et leur oncle et tante, par exemple), on se précipite pour faire toutes ces choses dont on rêve, justement.
On mange au restaurant, on se couche tard, on connaît toute la programmation du UGC Ciné Cité Les Halles par coeur, on se promène main dans la main sans horaires précis... Et c'est délicieux.

Mais le matin du 3ème jour (ou du 5ème, ou du 7ème, ça dépend des parents), on se réveille avec une drôle de boule dans la gorge. Et on songe avec nostalgie à l'irrésistible bouille de nos enfants, à leurs sourires, leurs câlins du matin, leur odeur de pain au chocolat ou de tartine beurrée, et même à leurs cris et à leurs pleurs. C'est là qu'on se rend compte que nos affreux jojos nous manquent.
Deux jours avant qu'ils ne rentrent, on n'en peut plus d'attendre, on est comme des lions en cage. Et quand enfin, ils sont de retour, on les embrasse à les étouffer et on oublie instantanément le cinéma, les sorties et l'expo qu'on a ratée. On s'empresse de leur préparer des grenadines, de les emmener au square ou à la piscine, de leur moucher le nez, de leur lire pour la énième fois "T'choupi fait une colère" et on est HEU-REUX.

C'est ça, être parents.

mercredi 19 août 2009

Dur dur stop

Revenue de vacances avant-hier STOP Dur dur STOP Vous raconterai tout promis STOP mais plus tard STOP Bises STOP

mardi 18 août 2009

Vacances à Lo Lann

Texte et photos à venir (prochainement... ou dans une autre vie, quand j'aurai le temps)

lundi 3 août 2009

Parce qu'on ne vous oublie pas

Mamie G., au mieux de sa forme
Dernière photo de Mamie Yvette, prise par Eponine

samedi 1 août 2009

Eponine dans un château normand

L'arrivée au Château


Pour la deuxième année consécutive, notre Eponine est partie en colonie pour une semaine, seule comme une grande, sans papa et maman. L'endroit s'appelle le château de Bosc Féré, à Thuit Signol dans l'Eure et le programme est alléchant : poney, piscine, découverte des animaux, jardinage et ateliers cuisine.
Comme on n'arrête pas le progrès, nos chers bambins ne sont plus coupés de leur famille (et vice versa) et la colonie met à la disposition des parents un numéro vert pour obtenir des nouvelles de leur rejeton et lui parler si nécessaire, ainsi qu'un blog où nous pouvons suivre en direct leurs aventures, photos à l'appui, et une adresse mail où on peut leur envoyer de petits messages. Si avec tout ça, il reste encore des parents angoissés à l'idée de voir partir leur enfant, je capitule!

Quoi qu'il en soit, Eponine est ravie : elle est comme un poisson dans l'eau parmi les poneys Kiwi, Désiré, Zara et Boule de neige, donne à manger tous les jours aux lapins Caramel et Croque-carottes, se baigne jusqu'à l'épuisement, chante à tue-tête "Ponga le pinguouin Judoka" et "Pour être costo, faut boire du lait de coco" et s'occupe du potager. Intégrée au groupe des Cheyennes, elle partage la chambre de trois autres filles, Tessa, Aline et Elise et en dehors d'un petit coup de blues un soir avant d'aller se coucher, elle se débrouille très bien sans nous.
Commentaires des monos la concernant : toujours partante, très gentille mais parfois un peu trop... dynamique.
Alors là, je ne vois vraiment pas ce qu'ils veulent dire.

La star monte Boule de Neige

Jeu de mimes : Les cactusJeu de mimes : Les chameauxJeu de mimes : ??
A taaable!!
Le clou du séjour : la boum
Eponine et ses copines