mercredi 30 janvier 2008

... A handsome movie with men in hats

A présent que je suis à peu près remise, c'est au tour de Sidonie d'être malade. Sa consommation de couches est telle qu'elle pourrait à elle seule faire remonter le cours de l'action Pampers.


Du coup, je m'accorde 1h50 de détente devant un bon DVD :
"Miller's crossing", des frères Coen, un excellent film de gangster à l'intrigue subtile, à la mise en scène élégante, mi-comédie mi-tragédie, où personne n'est jamais vraiment tout à fait celui qu'on pense et où le second degré est roi.
Et lorsqu'on demande à Barry Sonnenfeld, son directeur de la photographie, comment il définirait le film, voilà ce qu'il répond, avec un petit sourire en coin :

- Miller's Crossing is a handsome movie with men in hats.

lundi 28 janvier 2008

A lire absolument...








... Chroniques Birmanes, de Guy Delisle, au rayon Bandes Dessinées, Editions Delcourt.





Pour ceux qui ont voyagé
Pour ceux qui n'ont pas voyagé mais qui aimeraient bien
Pour ceux qui ont été expatriés, comme moi
Pour ceux qui aiment l'Asie
Pour ceux qui ont besoin de rigoler un peu (c'est bon de rire, parfois)
Pour ceux qui aiment parler politique (ils se reconnaîtront)
Pour ceux qui ont des enfants
Pour ceux qui n'en ont pas (ça leur donnera un aperçu de ce que c'est que d'en avoir)
Pour ceux qui ont lu, du même auteur, "Pyongyang" et "Shenzhen"
Pour ceux qui ne savent pas où c'est, le Myanmar

dimanche 27 janvier 2008

A bout de souffle

Cette semaine, Régis était en Tunisie pour trois jours pour la thèse d'une de ses étudiantes.
Et comme à chaque fois qu'il s'absente, lorsqu'il revient... je suis malade.
Cette fois-ci, c'est une vilaine gastro-entérite qui me tombe dessus et me met à plat.

Manque de chance, ce dimanche matin, pas question de paresser au lit : dans le cadre de la chorale, j'ai cours de technique vocale avec deux autres choristes. Nous faisons beaucoup d'exercices de respiration et révisons notre anatomie car on ne chante pas avec la bouche, mais avec le corps. C'est bien dommage car après une journée de diète complète, mon corps, justement, n'est pas au mieux de sa forme. C'est néanmoins très intéressant et je ressors avec quelques conseils utiles et des exemples d'exercices vocaux et respiratoires à pratiquer à la maison.
Avec tout ça, j'ai bien mérité une petite sieste.

vendredi 25 janvier 2008

Jérôme Kerviel, Jérôme Kerviel...

Obscur trader hier, Jérôme Kerviel est aujourd'hui une célébrité mondiale, dont le nom est sur toutes les bouches. Il arrive même à éclipser, en première page du "Indian Times", le voyage officiel en Inde de Nicolas Sarkozy. Il faut dire que 5 Milliards d'Euros de fraude, ce n'est pas à la portée de tout le monde.
Solidaire, Nick Leason est sur toutes les ondes pour défendre son compagnon d'infortune.
Et bien moi, bien que je sois cliente de la Société Générale, cet incident m'amuse et me rassure. Car il montre que les traders, malgré leur intelligence et leur expertise, sont des êtres humains comme les autres, qui font parfois des choses idiotes ou irrationnelles. Que les contrôles sur les grosses opérations financières sont eux aussi supervisés par des êtres humains, et à ce titre susceptibles d'incompétence, de malhonnêteté ou de simple négligence. Et que le Directeur Général d'une grande banque est bien démuni pour expliquer et justifier une boulette de cette ampleur.

En quelque sorte, la nature humaine reprend ses droits.

lundi 21 janvier 2008

Une de moins

Première scéance chez le dentiste pour Eponine, 6 ans : deux de ses dents de lait dansent la gigue et une dent définitive fait surface, mais pas au bon endroit.
La dentiste nous rassure : lorsque les dents de lait seront tombées, les dents définitives se repositionneront d'elles-mêmes - en principe.
Sidonie, elle, reprend ses bonnes habitudes et hurle dès qu'elle rentre dans le cabinet. Mais elle consent à dire au revoir lorsqu'il est temps de partir.

Quatre jours plus tard (pas de bol, c'est un dimanche), Eponine déboule triomphalement dans notre chambre à coucher à 7h du matin : elle vient de perdre sa première dent! Réveillés en sursaut, encore embrumés, nous la félicitons aussi chaleureusement que possible et... replongeons sous la couette.
La nuit suivante, fidèles à la tradition, les rongeurs sont de sortie et nous barbotent 2 euros.

P.S. Dans la rubrique "Cultivons-nous", voici l'équivalent de notre "petite souris" dans d'autres régions du monde : "Ratoncito Perez" ou "El Raton" dans les pays hispaniques, "Tooth fairy" ("la Fée des dents") dans les pays anglo-saxons et en Allemagne, "Topino" en Italie, "White fairy rat" en Irlande (mais où vont-ils chercher tout ça?)

Le destin des dents tombées varie ausi considérablement d'un endroit à l'autre : réduites en poudre (Australie), jetées sur les toits des maisons (Asie), enterrées, posées sur le bord d'une fenêtre ou dans un verre d'eau, échangées contre des dents de gazelle (Maghreb)...

dimanche 20 janvier 2008

Ca nous change de Walt Disney (la suite)

Chez nous, le dimanche soir, c'est apéro avec les enfants devant quelques épisodes de "Kaamelott".
Les parents pouffent en dégustant leurs chipsters.
Eponine se tord de rire en renversant les chipsters.
Sidonie se marre en ramassant les miettes de chipsters.

Ca nous change de Walt Disney

Ca s'appelle "U" de Greg Solotareff et c'est un bijou de poésie et d'humour.
D'accord, c'est un dessin animé mais :
- C'est français et ça nous change du Roi Lion
- C'est San Severino qui fait la musique et ça nous change d'Elton John
- Le graphisme est aussi original que celui de Michel Ocelot (papa d'Azur et Asmar)
- Les petits aiments... et les grands aussi.

samedi 19 janvier 2008

Photoclubbing
















Janvier est le "mois de la photo" dans la ville de Palaiseau et à cette occasion, le Club photo de la ville organise de petites expositions à la MJC locale.
Comme c'est proche de chez nous, même deux enfants en bas âge ne constituent pas une excuse suffisante pour ne pas y faire un saut.
L'exposition sur la ville de Seattle, conçue par une jeune expatriée en poste là-bas, est assez décevante. Les photos ne sont pas techniquement extraordinaires ; quant à l'esthétique froide de Seattle, le moins que l'on puisse dire, c'est que cela ne me donne pas envie d'y passer un week-end.
Par contre, on sort enthousiasmés de l'expo sur Madagascar. Réalisées en seulement 3 semaines au cours d'un périple sur la RN7 qui traverse le pays de part en part, les photos sont magnifiques : belles couleurs chaudes de fin d'après-midi, grains de la pellicule apparent, paysages sublimes et parfaitement composés, tirages soignés.

Avec Régis, on se prend à rêver de grands voyages en sacs à dos (traduisez : sans enfant) et de longues soirées passées dans une salle de bain, sous la lumière inactinique, les mains dans le révélateur.

vendredi 18 janvier 2008

J'y bay ou j'y bay pas?

Ca y est, j'ai sacrifié à la mode et à la modernité et je me suis lancée dans la jungle d'eBay.
Je ne me fais pas d'illusion, mon but n'est pas de faire fortune en vidant mes placards de ses vieilleries, mais tout simplement de m'amuser un peu et de rentrer dans mes frais.

Ma paire de Kickers noires, comme neuves mais un peu trop serrées pour moi, me narguent dans l'entrée. Qu'à cela ne tienne, je les mets en vente sur eBay en deux coups de cuillère à pot (enfin, ça m'a pris au mois deux heures, mais c'est un début).
En même temps, je repère, toujours sur eBay, plusieurs paires de Kickers d'une pointure au-dessus, quasiment neuves elles aussi. Et voilà, en moins d'une semaine, j'en achète des grises, pour la modique somme de 30€, frais de livraison compris. C'est pas beau, ça? (enfin, je ferai mieux d'attendre d'avoir les chaussures en main avant de crier victoire mais comme je le disais, c'est un début).

Je dois avouer que je suis assez fascinée par l'univers d'eBay, ses usages, ses astuces, ses arnaques...
Par exemple, Régis me fait remarquer que les objets se vendent mieux quand les enchères se terminent vers 19h30, heure à laquelle la plupart des eBayeurs sont chez eux et disponibles pour enchérir. Certaines personnes sont tellement prises par la fièvre des enchères qu'elles finissent par payer un objet plus cher que sa valeur en magasin. D'autres essaient de contourner le règlement des enchères en contactant le vendeur en dehors du site, afin de conclure la vente en privé avec lui. D'autres encore deviennent de véritables eBayeurs professionnels, mettant en vente des dizaines d'objet par mois et se faisant ainsi un revenu complémentaire.
Quoi qu'il en soit, je tire mon chapeau aux créateurs du site et à leur finesse Marketing. Car lorsque, à la fin d'une vente, on est le meilleur enchérisseur sur un objet, on reçoit le message suivant :

Félicitations, cet objet est à vous !
Félicitations, vous avez remporté cet objet !

On nous parle comme si on avait gagné la guerre. Alors que, en fin de compte, notre seul exploit, c'est d'avoir acheté un truc, non?

mercredi 16 janvier 2008

Citations de la semaine : Ah, les femmes

Vous autres femmes, vous êtes accoutumées à être le premier mobile des tragédies, comme vous l'êtes de ce monde. Il faut que vous soyez amoureuses comme des folles, que vous ayez des rivales, que vous fassiez des rivaux, il faut qu'on vous adore, qu'on vous tue, qu'on vous regrette, qu'on se tue avec vous.
Voltaire
(Lettre à Mme Denis)

Les femmes seraient merveilleuses si on pouvait tomber dans leurs bras sans tomber entre leurs mains.
Hugo Pratt
(Corto Maltese)

mardi 15 janvier 2008

La disparition des dinosaures : une nouvelle théorie















A la sortie de l'école, Eponine dévore son goûter, des gâteaux au chocolat en forme de dinosaures.
L'air malicieux, elle me lance :
- Maman, tu sais pourquoi les dinosaures, ils sont morts? Eh ben, c'est à cause de moi, c'est parce que je les ai tous mangés!
Je fais mine de m'étonner, de m'indigner et m'apitoie longuement sur le sort de ces pauvres dinosaures, à la grande joie d'Eponine qui gambade sur le trottoir.
Trois pâtés de maison plus loin, soudain troublée, elle redevient sérieuse et, me prenant par la main, elle souffle :
- Tu sais Maman, les dinosaures, c'est pas vrai que c'est à cause de moi qu'ils ont mourus (sic).
Et elle conclut, pédagogue, montrant son ventre :
- Tu vois bien, si je les avais mangés, je serai plus grosse!

lundi 14 janvier 2008

Casser la vooix!

Après la pause de Noël, les répétitions de la chorale reprennent... dans la douleur.

Finie la messe baroque de Charpentier, place à la messe en ut de Beethoven.
Si l'oeuvre de Charpentier était difficile par ses changements de rythme incessants, celle de Beethoven met au supplice nos cordes vocales, en entraînant les quatre voix dans les aigus.
A la première répétition, les soprani n'ont quasiment rien à chanter, tandis que les basses, les ténors et les alti travaillent dur.
Mais lorsqu'on nous demande enfin d'intervenir, on n'est pas déçues : c'est pour chanter un "sol" très haut perché, tenu pendant six mesures, puis monter jusqu'au "la".
Résultat : un vrai carnage. On dirait un chat qui s'est coincé une patte dans une porte.
Sur 20 soprani, 5 parviennent à tenir la note (dont 3 sont fausses), 10 essaient puis abandonnent en pouffant de rire, les 5 autres se taisent ou soupirent (Je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me situe).

A la deuxième répétition, cela va mieux (faut croire qu'on s'est habitué) mais certains paniquent déjà devant l'ampleur de la tâche : il ne reste que dix séances avant le concert du mois de Mai et nous n'avons travaillé que onze pages, sur les soixante que comporte la partition.
Moi, je reste zen : de toutes façons, on sera 300 à chanter, alors un chat écrasé de plus ou de moins...

Toutes premières fois


Première scéance de rollers pour Eponine

Entre deux fous-rires, elle ressemble à un faon qui vient de naître, ses pattes faisant d'occasionnels grand écarts. Au bout de 45min, elle parvient tout de même à tenir debout sans tomber et à patiner vers l'avant quand on lui tient le bras.


Premier dessin à la peinture pour Sidonie
A l'aide de petits tubes de peintures coiffés d'une mousse imbibée, Sidonie tamponne, tamponne et re-tamponne consciencieusement sa feuille, tamponnant aussi au passage la manche de sa blouse.
Naturellement, l'oeuvre sera affichée sur la porte de notre chambre, aux côtés des dessins nettement plus sophistiqués de sa soeur.

vendredi 11 janvier 2008

Ma chanson du mois











Le vent souffle sur la plaine

il a emporté les armes
L'souffre a laissé place au pollen
mais rôdent les cris du vacarme
(...)

Alors là-dessus je rejoins Prévert
L'temps des cerises, ce que ça vaut
quand la chair est tombée par terre
démerde-toi avec les noyaux

Le Temps des noyaux
Marie Cherrier
(extrait de l'album "Alors Quoi?")

Ecoutez un extrait : http://fr.youtube.com/watch?v=U_DN4WK_NK4&feature=related

Citation de la semaine

Le Bonheur, c'est avoir une bonne santé et une mauvaise mémoire.
Ingmar Bergman

jeudi 10 janvier 2008

La magie du spectacle

Sidonie assiste ce matin à son tout premier spectacle, conçu par Agnès Chaumier, une artiste du label "Enfance et Musique".
Il s'agit d'une succession de saynètes drôles, étranges ou poétiques : ombres chinoises, mîme, danse, chanson, jeux de mains, marionnettes à doigts, tous les moyens sont bons et les petits sont fascinés, attentifs et à certains moments enthousiastes.
A la fin de la représentation, Sidonie applaudit, un immense sourire aux lèvres.

Grands progrès et "petites" bêtises de Sidonie

Les dernières réussites de "Poupoune" (alias Sidonie, 18 mois) :
- Manger à peu près proprement avec une cuillère
- Dire des mots comme "Chaussures", "Tétine", "Au revoir", "Gâteau", "Bisou", "C'est ça" (d'une manière presque intelligible)
- Manier le "Maman", "Papa" et "Non!" comme une chef, sur tous les tons : charmeur, énervé, enjôleur, têtu, plaisantin
- Courir dans le couloir et plier les genoux pour surmonter un obstacle
- Monter un escalier en se tenant à la rampe
- Envoyer des bisous à la cantonnade, sauf quand on le lui demande
... et ses dernières bêtises :
- Faire caca dans le bain, surtout quand sa grande soeur est aussi dans la baignoire, et, dégoûtée du résultat, sortir les petites crottes une par une et les déposer sur le carrelage
- "Nourrir" notre magnétoscope, de toutes évidence affamé, avec mes tickets de carte bleue soigneusement introduits dans la fente à cassette
- Appuyer sur le bouton "Secours" de l'ascenseur (juste au cas où, on ne se méfie jamais assez de la technologie)
- Se barbouiller de chocolat jusqu'aux sourcils puis tendre ses doigts poisseux en réclamant vigoureusement qu'on les lui lèche
- Tremper systématiquement ses doudous dans la moindre petite flaque d'eau

mercredi 9 janvier 2008

Noël à l'Ermitage

Ce mercredi, la maison de retraite de Mamie Yvette organise un arbre de Noël pour les enfants du personnel et les petits-enfants des pensionnaires.
Nous débarquons donc vers 15h, Maman, Eponine, Sidonie et moi et retrouvons Mamie et son amie Mme B. dans la grande salle. L'animation est assurée par une maquilleuse et un gonfleur de ballons particulièrement doué, qui fabrique à la demande des caniches, des fleurs, des chapeaux, des escargots, et même un vélo, le "Bip-Bip" de Tex Avery et le costume d'Astérix.Les enfants sont fascinés et ne se lassent pas de le regarder faire, Eponine en tête. Sidonie, intimidée par toutes ces personnes âgées inconnues, reste cramponnée à moi une bonne partie de l'après-midi mais n'oublie pas de donner de la voix dès qu'on la contrarie et de piquer des morceaux de gateaux dans les assiettes de ses voisins. Quant aux pensionnaires, ils semblent ravis de voir les enfants s'amuser et s'émerveillent tout autant devant le gonfleur de ballons. Seul bémol de la journée : le faux Père Noël effraie Sidonie et distribue des cadeaux aux seuls enfants du personnel, excluant une Eponine terriblement déçue.
De retour à Guyancourt, pour la consoler, Maman lui permet d'emporter un DVD de son choix et Eponine opte pour... "Cendrillon", qu'elle connaît déjà par coeur mais "c'est trop beau', alors..

mardi 8 janvier 2008

Chanson française au féminin, la relève

En tant que FAF (femme au foyer donc, pour ceux qui n'ont pas suivi), j'ai quelques privilèges, dont celui d'avoir le temps de traîner occasionnellement à la Fnac pour écouter des CDs et découvrir de nouveaux artistes (ça, c'est quand Sidonie est bien lunée et ne râle pas dans sa poussette).

Parmi les jeunes chanteuses françaises déjà (plus ou moins) connues, j'écoute volontiers Keren Ann (douce et émouvante) et Jeanne Cherhal (auteur-compositeur-interprète, pianiste, une voix sublime, des textes bien ciselés, de l'humour à revendre et une pêche d'enfer sur scène).
Et dans un autre style, Superbus, le groupe préféré de Sidonie, qui rebondit de bonheur sur sa chaise haute chaque fois que je mets le disque.

Mais voici, en vrac, quelques noms de chanteuses moins connues, voire débutantes, qui ont attiré mon attention :

- Marie Cherrier (superbe deuxième album "Alors, quoi?", des textes à la Brassens et une jolie voix cassée pleine d'émotion)
- Emily Loizeau (autant de talent que Jeanne Cherhal, petite bonne femme mais grande voix, très drôle, découverte en concert l'hiver dernier grâce à ma belle-soeur)
Ecoutez "Jasseron", en duo avec Franck Monnet : http://www.youtube.com/watch?v=9b7frKxMT8s&feature=related
- Adrienne Pauly (décalée, nonchalante et rock-and-roll, notamment la chanson "J'veux un mec")
- Elodie Frégé (gagnante d'une quelconque Star Academy mais vraiment intéressante, folk et guitare sèche, écrit avec Benjamin Biolay)
Mais aussi dans le style guitare sèche :
- Rose (jolie marseillaise)
- Constance Amiot
- Pauline Croze (un style bien à elle)
- Daphné
- Yael Naïm (très belle voix style Noa)

Et maintenant, MUSIQUE !

samedi 5 janvier 2008

Ensemble, c'est tout

Il y a des jours comme ça où on est simplement heureux d'être ensemble.

Quand Eponine est d'humeur facétieuse,
Quand Sidonie est d'humeur chahuteuse,
Quand Régis est d'humeur blagueuse,
Quand je suis d'humeur rigolarde

mercredi 2 janvier 2008

Réveillon dans les Vosges

Dès la sortie du restaurant, nous bouclons les bagages et en route pour les Vosges!

31 Décembre
Nous retrouvons avec plaisir Valérie, Benjamin et la petite Marie, un an tout rond. Notre dernière visite au chalet de Gérardmer remonte à 2002 : Eponine avait un mois, Valérie était encore avec Christophe et nous avions fait du ski de fond, Eponine confortablement installée dans le porte-bébé.
Après une déjeuner très copieux dans un refuge, nous nous promenons dans la neige au col de la Schlucht et observons les skieurs de fond.
Mais c'est déjà l'heure de se préparer pour le réveillon : voeux télévisé du Président de la République (c'est bien la première et la dernière fois que je regarde..), dîner local arrosé de Riesling et agrémenté de saumon et foie gras, et une petite partie d'"Elixir", jeu rigolo où nous nous jetons mutuellement des sorts plus ou moins farfelus. Valérie se retrouve affublée du sobriquet ravissant de "Prout de mammouth, ça schmoute", tandis que je deviens poétiquement "Crotouille de nez" et que Benjamin débute chaque phrase par "Saperlipopette".

Mais Eponine s'impatiente :
"Quand est-ce qu'elle commence, la fête?"
Ca tombe bien, il est minuit et nous sortons les sarbacanes, les chapeaux pointus et autres langues de belles-mères et la bataille commence.

Non loin de là, quelques feux d'artifice éclatent.
Eponine et moi essayons de lancer toutes les boules dans le tambour de la machine à laver.
Vers 1h, redevenus soudainement sérieux, nous énumérons nos bonnes résolutions pour l'année 2008 : en ce qui me concerne, arrêter de m'énerver pour des broutilles, être plus patiente avec mes filles et manger plus équilibré (passionnant).

1er Janvier
On émerge vers 10h et on part se balader sur les crêtes. Il fait beau et la lumière est magnifique mais mal équipés, on s'enfonce jusqu'aux genoux dans une neige abondante et le froid se fait bientôt sentir.
Dans la soirée, nous testons le nouveau jeu de Régis "Cléopâtre et la société des architectes". Tout est bien qui finit bien puisque je suis désignée "meilleur architecte de Cléopâtre" et que Valérie, la plus corrompue d'entre nous, est jetée aux crocodiles.

2 Janvier

Tandis que Valérie, Benjamin et Marie reprennent le chemin de Paris, nous allons visiter le village Alsacien d'Egisheim, classé "l'un des plus beaux villages de France". Egisheim est effectivement très mignon, avec ses maisons traditionnelles alsaciennes, ses décorations de Noël et ses mini-crèches à chaque coin de rue mais au bout d'une heure, j'ai les pieds gelés et on se réfugie dans un salon de thé qui propose d'excellents chocolats viennois et une tarte au myrtille délicieuse.
Et voilà, demain, c'est le retour pour nous aussi.