lundi 14 janvier 2008

Casser la vooix!

Après la pause de Noël, les répétitions de la chorale reprennent... dans la douleur.

Finie la messe baroque de Charpentier, place à la messe en ut de Beethoven.
Si l'oeuvre de Charpentier était difficile par ses changements de rythme incessants, celle de Beethoven met au supplice nos cordes vocales, en entraînant les quatre voix dans les aigus.
A la première répétition, les soprani n'ont quasiment rien à chanter, tandis que les basses, les ténors et les alti travaillent dur.
Mais lorsqu'on nous demande enfin d'intervenir, on n'est pas déçues : c'est pour chanter un "sol" très haut perché, tenu pendant six mesures, puis monter jusqu'au "la".
Résultat : un vrai carnage. On dirait un chat qui s'est coincé une patte dans une porte.
Sur 20 soprani, 5 parviennent à tenir la note (dont 3 sont fausses), 10 essaient puis abandonnent en pouffant de rire, les 5 autres se taisent ou soupirent (Je vous laisse deviner dans quelle catégorie je me situe).

A la deuxième répétition, cela va mieux (faut croire qu'on s'est habitué) mais certains paniquent déjà devant l'ampleur de la tâche : il ne reste que dix séances avant le concert du mois de Mai et nous n'avons travaillé que onze pages, sur les soixante que comporte la partition.
Moi, je reste zen : de toutes façons, on sera 300 à chanter, alors un chat écrasé de plus ou de moins...

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