à l'Italie
Il y a du linge étendu sur la terrasse
Et c'est joli
On dirait le Sud
Le temps dure longtemps
Et la vie sûrement
Plus d'un millions d'années
Et toujours en été
Oui, eh bien Nino Ferrer, il ne doit pas connaître Aix-en-Provence à la Toussaint.
Parce qu'en cette saison, ça ne ressemble pas à l'Italie, le linge n'est pas étendu sur les terrasses (sinon il ne sècherait pas) et ce n'est pas toujours l'été.
Non, en Provence en automne, nous pouvons en témoigner nous qui y avons passé cinq jours, parfois IL PLEUT. Et parfois même, IL FAIT FROID et on allume le chauffage.
Cette mise au point étant faite, cela ne nous empêche pas de passer de bonnes vacances, grâce à Gaël et Laure, qui ont la gentillesse de nous accueillir chez eux avec nos deux schroumphettes. Leur maison est spacieuse, ainsi que leur jardin, équipé, ô miracle, d'un trampoline géant dont les enfants n'ont malheureusement pu profiter que le premier jour, en raison du climat passablement breton de la Provence.
Parce qu'en cette saison, ça ne ressemble pas à l'Italie, le linge n'est pas étendu sur les terrasses (sinon il ne sècherait pas) et ce n'est pas toujours l'été.
Non, en Provence en automne, nous pouvons en témoigner nous qui y avons passé cinq jours, parfois IL PLEUT. Et parfois même, IL FAIT FROID et on allume le chauffage.
Cette mise au point étant faite, cela ne nous empêche pas de passer de bonnes vacances, grâce à Gaël et Laure, qui ont la gentillesse de nous accueillir chez eux avec nos deux schroumphettes. Leur maison est spacieuse, ainsi que leur jardin, équipé, ô miracle, d'un trampoline géant dont les enfants n'ont malheureusement pu profiter que le premier jour, en raison du climat passablement breton de la Provence.
Les deux petits garçons de nos hôtes, Killian, 4 ans et Elliott, 2 ans apprécient diversement la présence de nos deux chipies, et vice versa : tandis qu'Elliott est ravi de se trouver un compagnon de jeu et de cris en la personne de Sidonie, et que leur complicité va grandissante au fil de la semaine, Killian entreprend de taquiner ma grande fille, qui, armée de son sens de l'humour légendaire, chouine ou boude à la moindre pécadille, ce qui comble d'aise Killian et le fait redoubler d'effort. Jusqu'à ce qu'Eponine ait la subite inspiration de le taquiner à son tour, ce qui a pour résultat (fort heureusement le dernier jour seulement) de le faire pleurer et chouiner à volonté. Avec Laure, on en conclut que nous pouvons envisager le mariage des deux cadets mais qu'il vaut mieux éviter de remettre les deux aînés en présence l'un de l'autre avant une bonne dizaine d'années.
Les adultes, eux, s'entendent comme larrons en foire. Laure et moi échangeons avec bonheur diverses impressions sur nos enfants, nos hommes, l'éducation et notre vie de jeune maman débordée et nous organisons une réjouissante après-midi shopping dans Aix.
Quant aux garçons, leur complicité se cristallise autour de leur amour immodéré du jeu : jeux de société comme Carcassonne et Mort ou vif, qui nous valent quelques mémorables soirées animées, et surtout jeux vidéo comme Call of Duty 4, jeu de shooting en ligne, que Régis s'empresse d'acheter dès son retour à la maison (depuis, il passe des nuits à jouer en réseau avec Gaël, le téléphone vissé sur l'épaule, afin de prévenir son partenaire s'il y a "un gars armé derrière lui". Je vous laisse juge).
Mais nous ne passons tout de même pas ces cinq jours de vacances enfermés. Au programme :
- Visite, entre deux averses, d'un parc aux automates, un peu vieillot mais agréable, où les petits restent fascinés par la baleine mécanique tandis que les plus grands s'éclatent au mini-parcours d'accrobranche et à la tyrolienne. Suivi d'une activité "évidage de citrouille", et maquillage toile d'araignée, Halloween oblige.
Quant aux garçons, leur complicité se cristallise autour de leur amour immodéré du jeu : jeux de société comme Carcassonne et Mort ou vif, qui nous valent quelques mémorables soirées animées, et surtout jeux vidéo comme Call of Duty 4, jeu de shooting en ligne, que Régis s'empresse d'acheter dès son retour à la maison (depuis, il passe des nuits à jouer en réseau avec Gaël, le téléphone vissé sur l'épaule, afin de prévenir son partenaire s'il y a "un gars armé derrière lui". Je vous laisse juge).
Mais nous ne passons tout de même pas ces cinq jours de vacances enfermés. Au programme :
- Visite, entre deux averses, d'un parc aux automates, un peu vieillot mais agréable, où les petits restent fascinés par la baleine mécanique tandis que les plus grands s'éclatent au mini-parcours d'accrobranche et à la tyrolienne. Suivi d'une activité "évidage de citrouille", et maquillage toile d'araignée, Halloween oblige.
- Petit dîner sans enfant dans l'excellent restau provençal "Chez Fréchaud"
(nous apprendrons au retour que Sido a vomi sur la pauvre baby-sitter)
- Et, clou de notre séjour, nous parcourons les ruelles pavées et sinueuses de Lourmarin, magnifique village du Lubéron aux petites places arrosées de fontaines, aux fenêtres et pas de portes fleuris, aux murs de pierre mangés de vignes. C'est un véritable havre de paix, où le temps semble s'être arrêté (mais sans doute beaucoup moins en été lorsque la foule des touristes débarque en tongs).
Nous déjeunons dans un endroit délicieux, "Le thé dans l'encrier", mi-librairie mi-salon de thé, qui nous régale de ses tartes aux légumes confis et de son incomparable fondant au chocolat puis visitons le château du village en compagnie d'une famille américaine, dont la fille de 6 ans devient instantanément la meilleure copine d'Eponine.
(nous apprendrons au retour que Sido a vomi sur la pauvre baby-sitter)
- Et, clou de notre séjour, nous parcourons les ruelles pavées et sinueuses de Lourmarin, magnifique village du Lubéron aux petites places arrosées de fontaines, aux fenêtres et pas de portes fleuris, aux murs de pierre mangés de vignes. C'est un véritable havre de paix, où le temps semble s'être arrêté (mais sans doute beaucoup moins en été lorsque la foule des touristes débarque en tongs).
Nous déjeunons dans un endroit délicieux, "Le thé dans l'encrier", mi-librairie mi-salon de thé, qui nous régale de ses tartes aux légumes confis et de son incomparable fondant au chocolat puis visitons le château du village en compagnie d'une famille américaine, dont la fille de 6 ans devient instantanément la meilleure copine d'Eponine.
Le dernier soir, les enfants nous supplient de les laisser tous dormir dans la même chambre, les deux garçons dans un lit et les deux filles dans l'autre. Après une heure de chahutage et ricanements divers, on intervient vigoureusement et les enfants jurent leurs grands dieux qu'ils vont être sages. Pour le plaisir de voir leurs mines espiègles et réjouies, pour un peu, on ferait semblant de les croire.
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