samedi 29 novembre 2008

7 ans, l'âge de raison?

Cet après-midi, nous fêtons, un peu en avance, les 7 ans d'Eponine avec ses petits copains (enfin, je devrais plutôt dire "copines" car sur les deux garçons invités, un seul a décidé de s'aventurer).

Mais avant cela, il nous faut surmonter quelques petites épreuves :
11h : la batterie de notre voiture, déjà à plat hier soir et rechargée aussi sec, est de nouveau à plat. Exit mes projets d'aller à mon cours de tennis hebdomadaire et de rendre mes livres de bibliothèque dont le délai de garde expire... aujourd'hui. J'enrage.
11h30 : Régis parvient, avec l'aide d'un voisin, à faire redémarrer la voiture et entreprend d'aller acheter une batterie neuve au rayon Auto du supermarché.
12h05 : Coup de fil de Régis (je vous laisse juge) :
- Euh, ma chérie, j'ai acheté la batterie mais euh, je suis coincé sur le parking du Auchan. Euh, tu sais, comme la serrure côte conducteur est cassée, et bien je me suis enfermé dehors avec les clefs de voiture sur le contact... (d'une toute petite voix) Euh, tu pourrais venir me chercher?

Bin voyons, trop fad de venir le chercher sans voiture, à 8km de là, avec mes deux gamines sous le bras, et les invités qui arrivent dans moins de trois heures. Là, j'avoue, j'ai perdu mon sang-froid et j'ai CRIE très très fort, pas "Aline!!! pour qu'elle revienne" mais un truc pas joli joli que je ne ne permettrai pas de répéter ici (c'est tout public, ce blog). Heureusement pour ma réputation, j'apprendrais le lendemain que mes voisins immédiats, qui ont une cloison en commun avec nous, sont absents.
12h10 : Je n'ai plus de voix. Soudain, une vision d'horreur me saisit : tandis que Régis passe l'après-midi à grelotter sur le parking du Auchan, je dois assumer, seule, l'animation de la fête d'anniversaire de ma fille et empêcher onze mioches déchaînés de s'entretuer et de tartiner mon canapé de gâteau au chocolat gluant. Epouvantée, je chasse cette pensée de mon cerveau et me précipite dans le couloir pour appeler à l'aide.
12h35 : après avoir frappé, en vain, à cinq ou six portes, je trouve enfin une âme charitable au 6ème étage qui accepte de m'emmener pour aller porter secours à mon mari, promis à une mort certaine sur le parking du Auchan, sous l'effet combiné du froid et du ridicule. Je retrouve pourtant mon miraculé en pleine forme, souriant et confiant, pas du tout gêné, voire même amusé de l'aventure (si si).
13h10 : on est de retour à la maison. En sautant le repas, on devrait avoir le temps de tout préparer!

Moi, en pleins préparatifs

15h : tout est prêt, les invités arrivent, les bras chargés de cadeaux!

La reine de la fête, déballant ses Petshop, Barbie et cie

Cette année, nous avons opté pour une fête sur le thème des "Princesses et chevaliers". Heureusement que Lucie-Anaïs est venue déguisée en chevalier-sans-peur-et-sans-reproche, car tous les autres invités, à part Valentin, sont des princesses.


Globalement, la fête est un succès, même si :
- certaines filles de 7 ans entrent dans la pré-pré-adolescence et se disputent bruyamment pour des broutilles, pour se réconcilier non moins bruyamment cinq minutes plus tard
- Eponine a invité des amis d'horizons divers, qui ont des goûts différents et ne s'entendent pas toujours entre eux
- Valentin, le seul garçon survivant, s'ennuie sans doute un peu
- Eponine, surexcitée comme à chaque fois dans ce genre de situation, passe du rire aux larmes, de l'enthousiasme à la bouderie et doit être plusieurs fois "recadrée".
- certaines filles décident, en fin d'après-midi, de se raconter des histoires-qui-font-peur dans le noir, et d'autres gamines déboulent dans le salon en pleurnichant, épouvantées.

Régis et moi, fins organisateurs, proposons des jeux collectifs dès que l'excitation monte un peu trop ; "Sauvez Dame Cunégonde" et le jeu des grimaces, notamment, emportent l'adhésion. Et puis rien de tel qu'un bon gâteau au chocolat et une petite chanson d'anniversaire pour mettre tout le monde d'accord!


En conclusion, tout est bien qui finit bien mais vu le niveau sonore de l'après-midi, l'année prochaine, on préviendra les voisins.

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