dimanche 28 septembre 2008

Le quatrième élément

Pour ce dernier week-end de Septembre, nous nous rendons à la Fête de l'Essonne à Chamarande, accompagnés de José et Christine, comme l'année dernière, ainsi que de Magalie et Fred, que nous avons convertis à ce grand rendez-vous essonien. Gros coup de chance : après des semaines de grisaille, le temps s'est remis au beau fixe et nous sommes bien décidés à profiter au maximum des spectacles de la journée sur l'immense pelouse du Domaine. Pour commencer, le Nain Fratelli Fiasco, dans un language imaginaire et poétique, nous embarque dans son fol univers et fait naître sous nos yeux un poussin, avant de se changer lui-même en volatile.
Puis, la Cie Le Montreur nous donne une leçon de dressage de marionnettes "Nonos", devant un parterre d'enfants ébahis et ravis.
Régis et José, grands reporters en arrière plan
Petit arrêt au lac magique, garni de sardines-ballons volantes
Justine et Sidonie n'en reviennent pas!
Jouer à sauter sur José, on ne s'en lasse pas!

Pendant que le reste de la bande fait la queue pour quelques barquettes de merguez-frites, Christine, Adrien, Elise, Eponine et moi allons admirer la Cie Pipototal et ses drôles de machines à roues et à ailes, qui déambulent gracieusement sur un chemin de torches. Impressionnée par les maquillages et l'aspect patibulaire des acrobates bricoleurs, Eponine s'éloigne du spectacle et s'enfonce dans la foule et ce n'est qu'avec l'aide des autres spectateurs et beaucoup de chance que nous parvenons à la rattraper avant qu'elle ne se perde tout à fait. On en est quitte pour une bonne frayeur mais après cet incident, je ne lâche plus sa main.

Le grand spectacle du soir, sur le thème des quatre éléments, est d'une originalité et d'une poésie à couper le souffle : cracheurs de feu, énormes bonhommes-ballons, échassiers, danseurs, dirigeables, équilibristes, hommes volants se succèdent et se transforment au gré du vent et du temps, dans une lenteur hypnotique. A certains moments, une impression de chaos se dégage de l'ensemble et puis tout à coup, les éléments se mettent en place et tout prend un sens nouveau. Un grandiose feu d'artifice, joliment intitulé "Variations sur le rêve" et proposé par la Cie Pyrozone, clôt la soirée, dans un déluge de musique étrange et envoûtante, signée Michel Augier. Tandis que je m'interroge sur le phénomène joussif de persistance rétinienne, Sidonie, squattant les genous de Magalie, regarde le ciel, fascinée. Eponine, quant à elle, dort déjà dans mes bras.

1 commentaire:

Manuel Rios a dit…

Belle photographie.