mercredi 24 septembre 2008

Week-end au Château

... C'est ainsi que s'intitule le coffret Smartbox reçu en cadeau à Noël dernier. Et c'est ce week-end, après avoir largué les deux gnomettes chez Maële et Régis, que nous en profitons, en amoureux s'il vous plaît. Nous avons opté pour la Bourgogne, à quelques kilomètres de Beaune, de ses hospices et de ses bars à vin.


Et histoire de vous faire tous saliver, nous dormons :

... au Moulin d'Hauterive ***, ancien moulin du XIIè siècle reconverti en établissement trois étoiles. Le parc alentours est magnifique, avec vue à l'infini sur la campagne bourguignonne ; notre immense chambre, sur deux étages, avec poutres apparents et belle baignoire en pierre au milieu de la pièce, donne sur la rivière. Il fait beau, les oiseaux chantent et avec quelques degrés de plus, nous irions piquer une tête dans la piscine!

Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, nous dînons aussi au restaurant du Moulin, avec menu du terroir et coupe de champagne offerte par la maison (façon de parler : c'est inclus dans la Smartbox, hé hé). Résultat : je suis pompette dès le début de la soirée et peux donc pleinement en profiter.

A part ça, en Bourgogne, il y a... des vignes. Et du vin. Du bon. Du très bon même. Du Pommard, du Meursault, du Volnay. Alors forcément, on est obligé de goûter (on dit "déguster"). Et puis comme c'est bon, on est obligé d'acheter (c'est le piège).

A Pommard, minuscule village où 99% de la population fait commerce du vin, on se croirait dans le film "Mondovino" : deux mondes, deux conceptions de la viticulture se côtoient et s'affrontent. D'un côté, les exploitations familiales, de relatives petites tailles, où le vin est fait avec amour, presque naïvement, vendangé à la main et où leurs quelques 10 000 bouteilles par an sont écoulées exclusivement en vente directe dans une cave du centre ville ; de l'autre, les grandes exploitations semi-industrielles, qui produisent dix fois plus que les précédentes, ont un véritable réseau de distribution, des notions de Marketing et savent tirer profit du tourisme autour du vin (visite de caves et dégustation payantes).
La famille Rebourgeon, à qui nous achetons deux caisses de Pommard et de Pinot, fait clairement partie de la première catégorie : la dégustation, personnalisée, dure 45min et plusieurs membres de la famille, passionnés par leur métier, se joignent à la discussion.
A Meursault, à quelques kilomètres de là, le domaine Delagrange est une véritable usine à touristes de passage, où on déguste vite et mal et où le patron reconnaît du bout des lèvres qu'il possède une "machine à vendanger".

Quoi qu'il en soit, un grand merci à tout ceux qui ont contribué à nous offrir ce week-end arrosé et mémorable!

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