mardi 4 mars 2008

Ah les crococo, les crococo, les crocodiles

Cet après-midi, j'emmène Eponine et Sidonie à l'aquarium de la Porte Dorée, dans l'ancien Musée des Colonies (hypocritement rebaptisé "Cité nationale de l'Histoire de l'immigration").
Eponine est enthousiaste et ne sait plus où donner de la tête : requins, énormes poissons Napoléon, raies mantas, piranhas, cousins de Némo et Dori, elle court d'un bassin à l'autre en collant son nez à la vitre. Sidonie, émerveillée, ouvre des yeux ronds, montre du doigt tout ce qui bouge (même les bulles de l'aquarium) et pousse de petits cris suraigus lorsque les poissons se dirigent vers elle.
Arrive l'attraction tant attendue : le bassin aux crocodiles. Tandis qu'Eponine fait un voeu en lançant dans l'eau croupie une pièce de 2 cents, Sidonie, dans un grand élan de générosité, tente d'offrir sa tétine aux reptiles en la jetant par-dessus la balustrade. Mais forte de mon expérience des crocodiles (Haribo), j'interviens juste à temps et Sidonie, vaincue, s'écroule sur mon épaule.

A la sortie, on fait quelques pas dans le Bois de Vincennes pour prendre le goûter.
Eponine construit un bateau avec une branche (le mas), une feuille de laurier (la coque) et un mouchoir (la voile) et le dépose délicatement dans le lac.
On le regarde dériver un moment et on crie :
- Bon voyage, bateau! Et bon vent!

Aucun commentaire: