dimanche 6 juillet 2008

Les BN se marient!

N'en déplaise à mon amie Julie, ex-salariée de Danone, le titre ne fait pas allusion aux Beurrés Nantais, victimes présumées d'une quelconque OPA amicale mais bien du mariage de ma belle-soeur Maële B. avec Régis N.
Quoique, d'aucuns pourrait considérer leur mariage comme une OPA amoureuse de l'Est (Metz, dont est originaire Régis) sur l'Ouest (Vannes, fief de la famille B.).

Les préparatifs furent longs et parfois douloureux, pour eux bien sûr mais aussi pour la longue liste de familles et d'amis qui a trimé dur pour apporter sa contribution à l'événement : organisation des enterrements de vie de garçon / jeune fille, création d'un livre-hommage à Maële et Régis ("C'est qui pour vous, Maële et Régis?"), discours des témoins, préparation de playlists musicales pour danser jusqu'au bout de la nuit, saynètes filmées relatant avec un humour décapant le quotidien idyllique de la famille BN etc.

Enfin, tout cela est oublié car enfin, on y est : les BN se MARIENT!

Sur les marches de la mairie de Maisons-Alfort, on a à peine le temps de saluer tout le monde et d'admirer les tenues des uns et des autres que déjà, il faut monter dans la salle des mariages. Maële est magnifique dans sa robe blanche virginale et à défaut de traîne, a opté pour le voile. Lilie, Eponine et Sidonie portent fièrement leur ravissante robe Lili Gaufrette, tandis que Julian et Matéo arborent respectivement une cravate et un noeud papillon sur leur costume. Quant aux petits chapeaux roses achetés aux filles pour l'occasion, ils sont rapidement laissés de côté (Eponine, pour ne pas abîmer son joli chignon) ou même trempés dans une flaque d'eau (Sidonie).
La cérémonie civile est courte (un quart d'heure environ) mais Lilie insiste pour être dans les bras de ses parents pour partager ce beau moment avec eux. Julian, lui, assume avec brio la responsabilité de présenter les alliances. Une fois leurs voeux prononcés, la tension retombe et les mariés rayonnent, soulagés et heureux.






















La sortie des époux est romantique à souhait, avec le traditionnel baiser sur les marches de la mairie, dans un halo de pétales de roses et de bulles de savon. Les flash crépitent, les enfants chahutent et les adultes sourient, béats et contents de voir Maële et Régis concrétiser leur rêve de mariage.












































Julian attend les mariés de pied ferme...

... et les accueille avec des roses

Sidonie a perdu son chapeau...

... mais pas Lilie






















Allez Tata, prête-moi ton voile s'il te plaît...
Une heure plus tard, toute la troupe se retrouve au Domaine de Bierville, près d'Etampes, pour continuer la fête. L'endroit est magnifiquement champêtre, vaste et vert, avec suffisamment d'espace pour loger tous les invités et abriter un cours de tennis, un mini-golf et un grand parc. Lors de l'apéritif, le champagne coule à flots sous la carbo-glace fumante de Régis, qui remporte un succès fulgurant auprès des enfants. Les plus petits s'éclatent à la pêche à la ligne et les grands doivent répondre, en trichant discrètement (n'est-ce pas Gaël), à un labyrinthe de questions pour découvrir leur place à table.






















Le repas, sur le thème du jeu, est agrémenté de divers animations et régulièrement interrompu par les nounous appelant un parent ou l'autre au secours. Les deux témoins y vont de leur petit discours. Tandis que Virginie revient sur l'épisode marquant de la boutique de Sex Toys dévalisée lors de l'enterrement de vie jeune fille de Maële, Régis B. déterre de sombres histoires de cassette de gros mots enregistrés et rend hommage aux qualités d'organisatrice et de désorganisatrice de sa petite soeur chérie. Puis, Pat et ses amis nous arrachent des larmes de rire avec leurs tranches de vie filmées des BN (dont j'ai particulièrement apprécié la séquence "Maële au pays des soldes").
Enfin, la piste de danse s'anime, d'abord par la traditionnelle valse des mariés et parents, puis par un programme musical purement années 80 comme on les aime. Régis B., armé de son Nikon D200, s'en donne à coeur joie dans les effets de lumière psychédéliques.
Le lendemain, les lunettes de soleil fleurissent comme les violettes au printemps, davantage pour cacher les cernes que pour se protéger du soleil voilé de midi. Quelques courageux, dont je suis, entament une partie de tennis ou font le tour du domaine à pied mais dans l'ensemble, l'ambiance de ce dimanche est plutôt au farniente, voire à la convalescence pour certains. Les mariés, malgré la fatigue, semblent heureux de voir tout ce petit monde réuni en leur honneur. Les enfants, excités mais épuisés, tombent comme des mouches dans tous les recoins du parc.

Un beau mariage, quoi.

1 commentaire:

BobeNoll a dit…

Hello,
Joliment dit, joliment pris...
Bises du marié qui a bien apprécié.
Régis