lundi 12 mai 2008

Le Joli Mois de Mai

Un parfum d'été flotte sur Paris! Je m'empresse de remiser bottes et manteaux au garage et de ressortir shorts, T-shirts et sandalettes. J'entends bien profiter de ce long week-end pour paresser au soleil.

Bon, en fait de paresser, nous fêtons la victoire du 8 Mai au zoo de Cheptainville, avec pic-nique dans un champs de colza, verre en terrasse et glace à l'eau.


Ce petit zoo privé bien sympathique accueille peu d'animaux exotiques mais les enfants peuvent approcher et toucher pratiquement tous les spécimens : oies, paons, cochons, chèvres, ânes, vaches des Highlands, lamas, moutons, perroquets et perruches et même des tortues et des serpents de 2m de long. Naturellement, les filles ne se privent pas de faire connaissance de très près avec tout ce qui porte poils, plumes ou écailles.



Le lendemain soir, nous dînons chez les Guilloteau, qui viennent de mettre en vente leur maison. Est-ce la dernière fois que nous profitons de leur immense jardin et de leur poulailler?
Comme à leur habitude, Flore, Alice, Eponine et Sidonie se déguisent et vers 23h30, nous découvrons le princesse Poupoune écroulée sur le canapé, la bouche grande ouverte et le costume de travers, profondément endormie.
Le dimanche, nouveau pic-nique sur la coulée verte près d'Antony avec Magalie et ses enfants Justine et Alexis, pendant que le papa Fred s'échine à refaire leur salle de bain à neuf. La chaleur est assez étouffante et tandis que les adultes se prélassent tels des lézards anémiés, les enfants courent en tous sens et font des roulades dans l'herbe brûlée.

Après tous ces efforts, un passage aux fontaines de Vilmorin s'impose : Eponine plonge avec délice dans les jets d'eau mais Sidonie, hésitante, reste à distance pour ne pas être trop arrosée.
On termine la journée tous ensemble autour d'un canard sauce au coing et d'une tarte au flan (léger, léger)
Le lundi, mes parents nous font une petite visite et les filles insistent pour retourner aux fontaines où nous croisons... Magalie, devenue accro.

Puis, pour clore le week-end, on s'installe tous les quatre devant "La Gloire de mon père" d'Yves Robert et, heureux, on se laisse bercer par les accents chantants du petit Marcel et du grand Joseph et par le cri-cri des cigales provençales...

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