dimanche 20 septembre 2009

Allo nounou bobo

On pourra toujours gloser sur le taux de natalité record de l'hexagone et sur l'abondance et la variété des solutions de garde proposées aux mamans qui travaillent.
La vérité, c'est que recruter une nounou, c'est la galère. Et je le prouve.
Dès le mois de Mai, pleine de bonnes résolutions printanières et en prévision de ma reprise du boulot imminente, je me suis mise en quête d'une super nounou pour aller chercher mes schtroumpfettes à la sortie de l'école. J'en ai parlé aux nourrices, aux mamans et aux grandes soeurs du square, j'ai mis des annonces dans le quartier et j'ai eu une petite dizaine de candidatures, plus ou moins sérieuses, à qui j'ai proposé des rendez-vous pour un premier contact. J'avais fait un planning assez serré, préparé un questionnaire et j'étais impatiente et motivée.
Résultat : quatre personnes ne se sont même pas présentées (dont deux sans un mot d'explication), une habitait à 1h45 de la maison (aucune chance qu'elle fasse le trajet deux fois par jour pour deux heures de boulot), une est tombée malade et a été hospitalisée pour une durée indéterminée, une ne connaissait rien aux enfants et la dernière demandait deux fois plus d'argent que les autres tout en fixant ses conditions (bon, je prends trois semaines de vacances en Juin et je ne suis pas dispo avant le 25 septembre - pratique quand on postule pour des sorties d'école..).
Finalement, contre toute attente, nous avons rencontré Damien, un jeune homme de 19 ans, sérieux, gentil et débrouillard, qui avait perdu son poste dans l'interim à cause de la crise, semblait satisfait de ce qu'on lui proposait et s'entendait très bien avec nos filles. Nous sommes donc partis sereinement en vacances, avec la promesse de lui faire signer son contrat dès notre retour à la mi-Août.
Mais le 17 Août, patatras : appel très embarrassé de Damien pour nous dire qu'il avait trouvé un emploi en CDI à temps plein dans une entreprise de logistique.
Exit Damien et retour à la case départ.
Désespérée et voyant la rentrée approcher à grands pas, j'ai fait feu de tout bois : j'ai recontacté une de mes anciennes femmes de ménage, que je trouvais adorable avec les enfants. Manque de chance, elle n'avait aucun intérêt à reprendre un travail à temps partiel car sinon elle perdait son allocation chômage... Qu'à cela ne tienne : j'ai téléphoné à Mme B., une ancienne nounou ivoirienne de Sidonie, adorable et dynamique. Mais ses numéros fixes et mobiles étaient aux abonnés absents et elle n'était plus dans l'annuaire.

Alors j'ai décidé de jetter l'éponge : le recrutement en direct, ce n'était vraiment pas mon truc.
J'ai foncé sur le site Internet de Pro sitting, "numéro 1 de la garde d'enfants en Ile-de-France depuis 1992". J'avais déjà failli m'adresser à eux il y a deux ans, quand on avait découvert que notre nounou était enceinte (oui, je sais, c'était déjà moi qui l'avais recrutée..). J'ai téléphoné, j'ai dit "oui" à tout, j'ai sorti mon carnet de chèques et je me suis inscrite.
Voilà, c'était il y a un mois, et je ne regrette rien.
Nous avons désormais une dame charmante, Mme B., qui va chercher nos filles tous les jours à la sortie de l'école, les emmène au parc, leur donne le goûter, le bain et aide Eponine a faire ses devoirs. Et moi, je dors sur mes deux oreilles : si la nounou est malade, absente ou ne convient plus, Pro sitting me la remplace ; Pro sitting s'occupe du recrutement, de la sélection des candidats, de la vérification des papiers et des CVs et me présente autant de candidatures que nécessaire ; Pro sitting gère les contrats, les feuilles de paie, les congés payés et les déclarations à l'URSAFF.
Ma nounou est payée au tarif horaire classique mais cela nous coûte 30% plus cher - c'est Pro sitting qui encaisse la différence.
On peut dire que j'ai acheté ma tranquillité d'esprit.
Mais maintenant je le sais : cela n'a pas de prix.

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