mardi 5 août 2008

Mariage en Aubrac

En ce beau mois d'Août, Céline P., ancienne collègue qui travaillait dans mon équipe pricing à France Telecom, va dire "oui" à Brice Q., son compagnon depuis plusieurs années et père de son petit garçon Jean. Visiblement pas traumatisée par mes méthodes managériales, Céline m'a invitée à son mariage, célébré à Lieutadès, petit village de l'Aubrac, dont est originaire sa famille.
Pendant quatre jours, nous logeons là...

... c'est-à-dire chez Denise, une amie fort sympathique de Céline, qui tient une belle chambre d'hôtes et mitonne comme personne l'alligot et la truffade, les spécialités du coin.
Dès le lendemain de notre arrivée, après une petite promenade au bord d'un lac avec Véronique, une autre collègue France Telecom et sa famille, il est temps de se mettre sur notre trente-et-un.

Les jeunes tourtereaux commencent par la case "mairie"...

C'est fait!

... puis avancent jusqu'à la case "église", d'où ils ressortent émus et heureux, sous une pluie de riz (salissant) et de pétales de rose (poétique).
Ah, quand même!

L'animation lors du vin d'honneur est assuré par un groupe de danseurs traditionnels auvergnats, à la grande joie de Sidonie, qui pique une rose sur une table et danse à s'en faire tourner la tête.

Au moment de la danse du couteau, on récupère in-extremis Sidonie avant qu'elle ne disparaisse, coupée en deux, sous les pas des danseurs.
Puis, tous les gnomes font les 400 coups sur une vieille charrette plantée dans le jardin.

La petite fille dans la prairie

La 2CV spécialement affrétée par les mariés pour l'occasion est très applaudie et tout le monde se retrouve à quelques kilomètres de là, dans une magnifique grange rénovée, pour le délicieux dîner de mariage. L'ambiance à notre table, surtout après quelques verres, est particulièrement chaleureuse et quelques petits jeux tiennent les grands-mères éveillées mais malgré tout, vers 2h du matin, alors que la sono repasse en boucle la même chanson lettone (ou ukrainienne, allez savoir), la piste de danse se vide et chacun rentre se coucher.

D'ailleurs, on a bien fait de ne pas se coucher trop tard car le dimanche, une randonnée pédestre de 3h est prévue dans les villages alentours. Inutile de dire que tout le monde n'est pas volontaire mais mes filles, elles, sont partantes : Eponine avalera avec entrain ses kilomètres et Sidonie... se reposera de la fête dans le dos de son père.
Deux jours plus tard, après l'achat de deux couteaux Laguiole, quelques plongeons dans la piscine du gîte des mariés, un dîner merguez et une soirée-jeu "Devinez quelle série télé se cache derrière ces trois notes de musique" où les filles sont battues à plate-couture par les garçons (de là à en conclure que les mecs regardent trop la télé..), on reprend la route en direction des Cévennes, non sans un arrêt pic-nique à la cascade de Nasbinials, dont le nom ne vous dira rien mais qui gagne à être connue.
Là, on manque de se faire attaquer par un troupeau de vaches passablement menaçantes et, tout en courant avec Sidonie dans les bras et tenant Eponine par la main, je me fais cette réflexion : contrairement aux idées reçues, "Size matters".

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